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LOI EL KHOMRI - Le 9 avril on marche pour le retrait de la loi travail et pour le progrès social ! 10 H RASSEMBLEMENT PALAIS DE JUSTICE PERIGUEUX ET BERGERAC

Le 31 mars dernier, 1,2 millions de manifestants (4500 en Dordogne) ont exigé le retrait du projet « El Khomri » et un code du travail moderne, protecteur pour toutes et tous.
Le gouvernement entendra et s’y pliera, si ensemble nous faisons encore grandir le rapport de force.

La CGT, avec Fo, FSU, Solidaires, Unef, UNL, Fidl appelle à faire du samedi 9 avril une grande journée de mobilisation avec grève et manifestations partout en France.
Plus de 70 % de la population se déclarent opposés au projet. Jeunes, retraités, actifs, salariés, privés d’emplois, parents, citoyens… nous pouvons contribuer à la réussite de cette journée, avec ceux qui étaient dans la grève, dans la rue, le 31 mars et ceux qui n’ont pas encore participé aux mobilisations.
Gagner des droits nouveaux, permettre à tous les salariés de bénéficier d’un même code du travail que l’on soit salarié d’une grande entreprise, d’une TPE ou de l’artisanat, c’est possible.

Gagner des droits nouveaux, c’est aussi revendiquer, proposer et négocier dans chaque entreprise, sur les salaires, les conditions de travail, le temps de travail….à partir d’un socle commun de droits : le Code du travail !

La loi « El Khomri » c’est quoi ?

  • C’est travailler plus pour gagner moins, c’est plus de droits pour les employeurs et moins pour les salariés. Le projet de loi c’est pouvoir être viré plus facilement, c’est subir le chantage à l’emploi en favorisant les licenciements y compris avec des licenciements économiques dans des groupes dégageant des bénéfices !
  • C’est le risque maximal pour les salariés et la sécurité pour les actionnaires, alors que les dividendes qui leur sont versés progressent chaque année.
  • C’est aussi la remise en cause des 35 heures et des repos alors que travailler 32 heures est la solution pour travailler mieux et travailler tous. La remise en cause des 35 heures affectera à la fois la vie dans le travail et hors travail en pénalisant, notamment encore les femmes.

Ce projet aura sans aucun doute des conséquences négatives sur l’avenir des agent-e-s de la DGFiP, plus largement sur celui des fonctionnaires. La logique et l’idéologie qui sous-tendent le texte défendu par la ministre du Travail se retrouve dans les projets actuels du RIFSEEP ou du PPCR, comme au travers de la volonté de ce gouvernement et de la DGFiP d’introduire encore plus de précarité.

Dès lors, ce projet de loi doit être résolument combattu pour obtenir son retrait. Ainsi, les organisations Solidaires, CGT, FO appellent les agents de la DGFiP à participer à toutes les initiatives de mobilisations et d’expressions lancées par les organisations de jeunesse, soutenues par les syndicats de salarié-e-s et de retraité-e-s, et ce dès le 5 avril.

Elles affirment par ailleurs une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser, tout en assurant la sécurité des manifestants

Le 9 avril, elles appellent également les agent-e-s de la DGFIP à participer nombreux à la réussite d’une nouvelle grande journée d’action de grèves et de manifestations.

Samedi 9 avril, ensemble, salariés, privés d’emplois, jeunes, retraités, entre amis, en famille toutes et tous à la manif !

Article publié le 6 avril 2016.


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